genus violentiam et ipsum

In antiquis temporibus

 

Une fois encore, il est possible que je réinvente le fil à couper le beurre. Mais je n’ai jamais lu ce que j’écris, même si cela fait écho à des idées parcellaires grappillées ici et là.

 

Cela fait suite à une journée où je me suis senti « légèrement déprimé »

 

 

 

J’ai retenu dans le tableau des conséquences négatives du syndrome autistique sur l’individu, trois actes qui ont, parfois, des conséquences judiciaires. Il faut reconnaître que la question de l’Ordonnance de 1945 sur la justice des mineurs et les travaux « préparatoires » du journaliste Albert Londres n’y sont pas pour rien :

 

 

 

  • La violence

  • L’érotophilie ou érotomanie

  • L’alcoolisme

 

 

 

Il y a bien là un triptyque qui remplit quotidiennement la page des faits divers des quotidiens régionaux (Journaliste parisien pendant plus de 40 ans, il y avait bien longtemps que j’avais abandonné la lecture de la presse régionale au profit de la presse nationale qui laisse peu de place aux faits divers locaux. J’aurai pourtant du me souvenir qu’un de mes travaux de maîtrise était, justement, une analyse des contenus de la presse locale!).

 

 

 

Ors, deux livres d’Albert Londres me sont chers (d’autant plus chers, que ma mère évoquait de temps en temps, Albert Londres en se souvenant qu’elle avait sauté sur ses genoux) : « Au Bagne » et « Le Chemin de Buenos Aires ».

 

 

« Au Bagne » : La description du sort tragique des condamnés relégués à Cayenne (ou en Nouvelle-Calédonie). Si l’on excepte les condamnés politiques, la plus part des bagnards le sont pour des faits qui lient Violence et Alcoolisme ainsi que, souvent, des questions de sexe. La publication d’« Au Bagne » aura pour conséquence, la fermeture du bagne… suite à des campagnes où mon grand-oncle, Maurice Juncker, et son frère, mon grand-père, Lucien Juncker, auront pris leurs part, militants d’extrême-gauche et amis d’Albert Londres qu’ils étaient.

 

« Le Chemin de Buenos Aires ». Le livre d’Albert Londres sur la traite des Blanches, au début du Xxème siècle est iconoclaste. Contre la raison commune qui veut que les jeunes femmes qui partent se prostituer en Argentine sous la coupe d’un (ou de plusieurs souteneurs), Albert Londres prétend qu’il y a chez ses jeunes femmes,…. Un certaine volonté, si non , une volonté certaine. En deux mots, Albert Londres prétend que les jeunes femmes qui partent « ont le feu au cul » mais issues des milieux les plus pauvres (nous sommes au début du Xxème siècle, avant le Front Populaire et ses conquêtes, et la misère ouvrière ou paysanne – en Bretagne, par exemple – est encore extrême et que, si elles partent en Argentine, c’est parce qu’elles sont prêtes « à se remplir le ventre » avec « ce qu’elles savent et aiment faire » et que les souteneurs ne sont que des logisticiens qui profitent de la situation.

 

 

L’Ordonnance de 1945 sur la Justice des mineurs, pur produit des travaux du Conseil National de la Résistance, n’est pas neutre à cette égard puisqu’elle a entre autres motifs, celle de protéger les jeunes autistes contre les dérives de la psychose (celles mentionnées ci-dessus) en proposant pour les jeunes :

 

 

 

  • suppression des bagnes d'enfants
  • l’interdiction de les incarcérer dans les quartiers pour adultes,

  • la réduction par deux du quantum de la peine (ainsi que, si je me souviens bien, l’interdiction de la peine de mort pour les mineurs,

  • l’obligation du suivi dans l’institution psychiatrique.

 

 

 

On doit les travaux sur les aspects psychiatriques de l’Ordonnance à trois grands pédopsychiatres, les professeurs Serge Lebovici, René Diatkine et André Green – tous militants communistes -(que j’ai connu, ayant séjourné au Clos à Vauréal, l’établissement de soin qu’ils avaient installé dans l’Oise, spécialisée (suite aux foyers de l’OSE) et destiné, on en est 1954-1955, à accueillir des jeunes filles traumatisées par la Guerre mais capable de recevoir une enseignement, ma tante Jacqueline Juncker, y étant éducatrice spécialisée comme l’était Maria Vidal (sœur du Général Républicain et membre de la CNT-FAI : Francisco Ponzan Vidal qui m’offrit à 5 ans, mon premier livre d’adulte, "Les mésaventures de Jean-Paul Chopart", que je possède toujours avec sa dédicace et que j’ai lu au moment où le livre me fut offert).

 

 

On doit les travaux sur les aspects pédiatriques au Professeur Robert Debré (le père et grand-père des comiques) qui employa ma mère, Nicole Juncker-Virlogeux, dans son service à la suite de la mort de son père, Lucien Juncker (des suites des blessures dues à une balle de mitrailleuse reçue lors des combats de la Libération de Paris)

 

 

 

On doit les travaux juridiques à la participation de Maurice Juncker et de Lucien Juncker (avocat et avoué auprès de la Cour d’Appel).

 

 

 

C’est dire si les questions posées par l’autisme (et pas seulement l’autisme profond, mais l’ensemble du spectre autistique – du profond à l’Asperger- ) me sont importantes.

 

 

 

Cette nuit, mais comme le cerveau tourne en permanence à 200 à l’heure, l’heure et le temps n’ont pas d’importance, mais venue l’idée qu’il fallait chercher dans le cerveau profond et dans la mémoire génétique (puisque l’autisme est un trouble génétique) des hypothèses aux causes de ces dérives. Je ne suis ni médecin, ni psychiatre (même si j’ai un très bonne formation en psychologie clinique – j’ai envisagé un temps d’être psychanalyste, mais j’ai choisi la profession de journaliste parce que les médecins, les avocats, les notaires, les psy travaillent dans « des cabinets » où ils respirent toute « la merde »* du monde et qu’à choisir, être journaliste, c’est travailler au « grand air » et que, probablement, l’Odeur de « la merde »* serait moins présente et que l’on y respirerait mieux (j’ai toujours eu des problèmes de respiration).

 

*Je vous en prie, pas de psychanalyse de Bazard. Je sais ce que signifie la "Merde" chez Freud

Quia natus est fecundaque duobus violentiam

 

De toute les périodes de vie d’un animal, c’est la saison des amours qui est la plus violente. Elle l’est à plus d’un titre : l’animal doit montrer son pouvoir en prenant le pas sur ses concurrents, il doit être également violent pour séduire la femelle qu’il convoite.

 

 

Je viens de la grande forêt domaniale de Tronçais dans l’Allier (celle qui voit encore se pratiquer, d’une manière encore plus traditionnelle parce qu’éloignée de la capitale, la grande chasse), je sais ce que sont le brame et les combats de cerfs pour la conquête d’une femelle)….

 

 

Il est fort probable qu’à l’époque des « chasseurs » avant que soient institués les codes moraux, les nécessités de reproduction à l’échelle d’un clan, d’une tribu (nomade) aient eu les mêmes ressorts que ceux des animaux dont je viens de parler : être capable de monter à son voisin qu’on était le plus fort et montrer à la femelle (peu importe d’ailleurs qu’elle fut sa mère ou sa sœur) le pouvoir que le mâle avait de la « séduire », de la « prendre », de la « dominer » (ne pas voir de connotations « sexistes » dans ces termes, ne pas faire d’anthropomorphisme, l’homme n’a pas, à cet instant, encore atteint le stade complet de l’humanité).

 

 

Il y aurait donc, dans la permanence des relations violentes entre les humains (voir les faits divers), une permanence de la mémoire longue (hypermnésie) et de la mémoire génétique, ce qu’avaient percuté les auteurs de l’Ordonnance de 45.

 

 

Mais on ne peut s’en tenir aux seuls mineurs et la violence exprimée ici, ne se réduirait qu’aux contacts sexuels. L’excuse de minorité est valable parce qu’elle concerne la période post-pubertaire où sont exacerbés les désirs… mais dans les relations sociales plus classiques, celles dites des adultes, les phénomènes de violences ne sont-ils pas toujours communs ?

 

 

Se prévaloir au sein d’un groupe au travail, montrer qu’on la plus belle voiture… Être jaloux de celui qui possède… Une typologie des actes de violence dans les faits divers, mais également un étude des petites violences quotidiennes, montrerait, à mon avis, qu’ils ont tous le même ressort, fait apparaître le violent comme « Le dieu du stade », celui qui, au-delà même de la simple sexualité que nous avons « digérée » quand nous sommes rentrés dans un monde « culturé » continue à vouloir montrer sa puissance (qui se transforme automatiquement en un forme d’impuissance, puis que les modèles sociaux adoptés depuis sont la civilité et les rapports apaisés en homme et homme, entre femelle et femelle, entre homme et femelle, entre groupes et groupes - ce qui serait vrai dans un monde idéal que recherche en permanence les grandes institutions internationales, les codes nationaux ou les associations de lutte contre la violence - avec des spécificités, la lutte contre les violence sexuels, la lutte contre le sexisme, la lutte contre le racisme… toutes les luttes qui renvoient aux genres.

 

Ad divisionem, id est seducent

 

Ma réflexion sur les désordres érotophiles (concept que je préfère à érotomaniaque, la manie étant mal perçu par le vocabulaire commun et, s’agissant de sexe, je préfère autant qu’il s’agisse d’une philie que d’une manie) est du même ordre.

 

 

 

L’éros est une violence…. Et « faire l’amour » n’a rien à voir, même si cela fait partie de l’humanité à l’image de quelqu’un qui caresse un nourrisson ou à quelqu’une qui donne le sein.

 

 

 

L’acte naturelle est violent par nature ce qu’exprime parfaitement les représentations pornographiques (que la femme soit prise en levrette comme un animal ou sous d’autres formes plus « culturées », l’intromission du phallus et les mouvements nécessaires à l’émission du sperme nécessaire à la fécondation sont violents (même quand on baise « à la papa ».

 

 

 

Loin de toutes connotations sexistes, il me souvient d’avoir eu des amies féministes radicales (Psy&Po), elles baisaient comme les autres, avec violence (peut-être même avec un peu plus de violence).

 

 

 

Par contre, l’erreur qu’elles faisaient, à mon avis, était de refuser les artifices (les soutiens-gorges jetées par dessus les moulins, le maquillage…). Dans le tableau clinique de l’autisme est écrit la difficulté de discriminer les sexes.

 

 

 

Dans la société primitive, il n’est pas question de savoir si l’on discrimine ou non le sexe. D’entrée, dans la situation de nudité absolue qui devait être celle des chasseurs, on sait, à la vision des parties génitales ou de la poitrine, si l’on a à faire à un homme (un concurrent s’il on est un homme, un partenaire si l’on est une femme, et inversement).

 

 

 

Notez bien la double concurrence, la femelle est également concurrente de l’autre femelle. Elles peuvent se trouver en concurrence devant un mâle qu’elles convoitent ensemble et, peu importe que ce fut la mère et la sœur qui se trouve en concurrence d’un mâle qui pourrait être leur père ou leur frère.

 

 

 

D’où la mise en place de stratégies de séduction et, dans ce contexte primitif, la meilleur des stratégies est de montrer « qu’on a le feu au cul ».

 

 

 

Quelques milliers, dizaine de milliers plus tard, ces comportements seront qualifiés d’ « hystériques ». Il s’agit bien de faire parler l’utérus mais pour une raison d’une banalité absolue, obtenir l’agrément du fécondateur potentiel.

 

 

 

Passé au stade de la « culture », il était évident que ces comportements allaient devenir condamnables. La relation séduction-violence est intolérable et ses représentations encore plus.

 

 

 

Albert Londres avait, lui aussi, saisie cela…. Et, si l’on reste dans le domaine des Réseaux Sociaux et celui de l’information et de la communication, je vous invite à visionner les pages de réseaux comme Cam4… vous comprendrez immédiatement les conséquences de la permanence de cette érotophilie tant dans le cerveau masculin (mais cela à une certaine normalité, « il faut bien que jeunesse se passe ») que dans celui des filles (« toutes des salopes ! » ).

 

 

 

Quelles différences entre une prostituée des année 20 et une ubergirl en cam des années 2017 ?

Respondit bibere divina utrem Panurge

 

Dans la partie consacrée à la violence, j’ai montré, et c’est facile, que l’alcool participait à la violence. Pourtant, l’appétence pour l’alcool des autistes, attestée dans le tableau clinique du syndrome autistique, me posait problème.

 

 

 

Dans le texte que consacre Wikipedia au Syndrome d’Asperger, il est écrit :

 

 

 

« Les études de cas sur les personnes Asperger ont révélé un grand nombre d'addictions. Sur cent hommes Asperger âgés de 5 à 24 ans (2004), treize souffrent d'alcoolisme sévère et trois de toxicomanie80. L'une des addictions les plus fréquentes est donc l'alcoolisme, qui constitue « un mécanisme d'adaptation pour faire face à la vie quotidienne », notamment pour soulager le sentiment d'anxiété pendant les situations sociales. De nombreux Asperger deviennent dépendants et, sans aide ni prise de conscience de leur état et de leur syndrome, empruntent un chemin d'auto-destruction142. La toxicomanie est également assez fréquente, bien que la limitation des contacts sociaux puisse préserver les adolescents de ce type de consommation143. La consommation de marijuana (cannabis) est courante chez certains Asperger, qui affirment en avoir besoin pour contrôler leur anxiété144. Les témoignages de consommation d'alcool et de drogue évoquent une tentative de pallier la maladresse sociale, précisant aussi que cette consommation n'a été d'aucune aide ».

 

 

 

 

e picole un peu plus que de raison. Depuis mon adolescence, je picole un peu plus que de raison, assez pour avoir fait trois comas éthyliques, jeune, un infarctus certainement lié à des questions d’alcool (un voyage de trois semaines en Irlande abondamment arrosé à la Guiness et au Jameson – mais je suis de ceux qui savent consommer la Bière : bière+whisky, genièvre, vodka, allborg, slibovic…. Il n’y a qu’en France qu’on ne consomme pas de la bière associée à un alcool fort. Et, je conteste l’idée que cela serve à pallier une maladresse sociale pour une raison simple ……. pour plus de 90 % du temps………. Je bois seul et, à des moment où, il n’y a aucune perspectives d’interactions sociales immédiates.

 

 

Par contre, je me suis souvenu qu’un de mes frères, jeune, prenait un demi-bol de sucre (le bol d’un demi litre) qu’il recouvrait de café au lait. Ma mère ne l’a jamais empêché, tout au plus, si je me souviens bien faisait-elle faire des prises de sang pour vérifier une non apparition du diabète. Mon frère est un peu plus jeune que moi et si, comme moi, il a quelques « poignées d’amour », il va très bien, merci.

 

 

 

Je me suis également souvenu que pratiquement toute ma vie professionnelle, je refusais quand des collègues me proposait un bonbon, un chocolat… au motif que j’étais « auvergnat » et que je préférais le saucisson. De la même manière, pendant les périodes dépressives, j’évitais de boire de l’alcool ….. « par peur de perdre le contrôle ».

 

 

 

A ma sortie de psychiatrie, il y a un an, outre la reprise de consommation d’alcool (vodka à -18° uniquement, un tropisme), j’ai augmenté toutes mes consommations de sucres : dans le café du matin, gâteaux sucrés, sucres lents sont toutes les formes au détriment des légumes, glaces diverses qui, quand je le peux sont arrosées de vodka (qui est un excellent exhausteur de goût, voir l’invention du « colonel » (sorbet au citron arrosé de vodka) par les visiteurs russes de la Côte d’Azur entre la fin du XIXème et le début du Xxème.

 

 

De cette consommation excessive de sucre, et j’en connais les risques (mais pas de voiture avant 6 ou 8 heures de repos mais des risques hépatiques comme, Guy Debord, j’ai conclu que  

 

 

  • le sucre est la nourriture du cerveau

  • et que l’on ne fait pas tourner un voiture à 200 à l’heure avec du 6l au cent.

 

Guy Debord (Asperger) et sa compagne. Visez la table.

"

Atteint de polynévrite alcoolique, Debord est durant un temps soigné par Michel Bounan, un médecin homéopathe proche de ses idées. Prenant les devants face à cette maladie incurable, il se suicide dans sa propriété de Champot, près de Bellevue-la-Montagne dans la Haute-Loire, le 30 novembre 1994[51]. Dans un extrait de Panégyrique, il exprime malgré tout son amour pour l'alcool, et pour ce que l'ivresse lui a apporté dans sa vie et son œuvre, en restant conscient que son état de santé était entièrement lié à son alcoolisme avoué et assumé. Marié à Michèle Bernstein en 1954, il avait épousé, en secondes noces, Alice Becker-Ho en 1972." in Wikipedia

 

Ex originis de Vocatus

 

A partir de cette expérience, je me suis souvenu que :

 

 

 

  • les juifs pratiquent l’ivresse sacré,

 

  • l’islam qui prohibe actuellement l’alcool (dans mon hypothèse, un renforcement excessif des défenses contre les effets de l’autisme, voir, et c’est plus certain pour moi, une négation « autistique » de l’autisme. « Je suis, mais je ne veux pas le reconnaître ». Mais cela n’a pas toujours été vrai. Par ailleurs, si la consommation de'herbe, n'est pas autorisé, elle est commune tout comme le khat

 

  • une attitude ambiguë de la chrétienté qui célèbre l’alcool dans la transmutation du sang lors de la scène (le repas juif rituel du sabbat avant la crucifixion du Christ) qui tout en condamnant les effets de l’alcool, n’a jamais pratiqué la condamnation absolue, les repas de campagne en témoignent ainsi que la coutume qui voulait que les femmes soient à la messe, et les hommes au bistrot.

 

 

Je me suis également souvenu qu’au cours d’un voyage au Mexique, j’avais séjourné à San Juan de Chamula où les Indiens Tzozil, rendent dans une ancienne église espagnol, un culte solaire à Saint Jean Baptiste (assimilé au soleil) en lui offrant de l’alcool et ….. du Coca-Cola. Et…. que ce culte à une fonction fondamentale : « Favoriser les récoltes du maïs ». Ce type de culte se retrouve dans maintes civilisations d'Amérique, d'Afrique, d'Asie, du Pacifique et d'Europe.

 

Bière, alcool, coca au cœur de l'église de San Juan de Chamula

Et le Maîs est une céréale comme le blé, le riz, l’orge, le mil….. et les cultes ancestraux sont très souvent liés à la production de ces céréales qui, outre les sucres lents nécessaires à la vie, sont les moyens de produire de l’alcool (Whisky, vodka, saké….)

 

 

 

Il y a donc entre les céréales (et j’ajouterais, pour le triangle fertile – Iran, Irak, Arménie, Turquie, Syrie, Liban, Egypte, Israël…. la vigne).

 

 

 

Ors, si je m’en tiens au découverte archéologique, la culture des céréales et celle de la vigne sont le facteur de rupture entre les chasseurs, les chasseurs-cueilleurs et les agriculteurs, le passage à la sédentérisation et…. on l’a vu, autour de la problématique de l’inceste le passage de groupes sociaux profondément endogames à une exogamie possible, liée à l’introduction du commerce, on ne cultive pas partout de la vigne ou des céréales, il est nécessaire de créer des outils (âges des métaux), des contenants (création des poteries….). C’est aussi le temps, on l’a vu précédemment ou s’installe les codes moraux et la naissance des mathématiques (moyen de quantifier les récoltes, de calculer les constructions et les distances), de la littérature (glose sur les codes moraux – spécialités juives et musulmanes qui ignorent la prêtrise), des contenus érotiques et pornographiques (glose sur la sexualité).

 

 

 

 

Le continuum céréales-vigne-alcool-ivresse est ainsi établi et il est fréquent, au moins dans le texte sacré commun à toutes les religions de cette région, que l’alcool soit lié à la sexualité : cf l’ivresse de Noé, les filles de Loth, les noces de Canaa… et il y a d’autres exemples.

 

 

Ainsi donc, selon moi, l’alcool participe de la sexualité…. Mais pas seulement et c’est ici que Rabelais dont j’ai traduit, pour titrer cet article, en latin la réponse de la « Dive Bouteille » à Panurge : « Bibere », « Bois ! ». Tous les auteurs de science-fiction qui ont fait non-seulement de l’alcool, mais depuis quelques siècles aussi, les psychotropes sous forme de drogues, l’Invention (c’est à dire, le progrès – et le progrès social) un sous produit de la consommation plus ou moins excessive de ces produits.

 

 

 

Une fois encore, c’est dans le cerveau ancestrale, voir dans le code génétique qu’est inscrite l’évolution.

 

 

Une incidence qui nous concerne aujourd’hui, l’essentiel des problèmes du monde se trouve dans ce fameux triangle fertile où perdurent les formes les plus reculées de l’Islam, l’autiste qui ne reconnaît pas son autisme, qui nient tout à la fois : l’alcool, le plaisir (la sexualité, la musique, la poésie...), les sciences (l’évolution et l’acquisition des savoir).